Yuriko n’a pas spécialement appris la thaumaturgie, et est avant tout une « Alchimiste spécialisée ». Ses autres capacités proviennent avant tout de son héritage, bien qu’elle les ai développé à sa propre manière, créant ses propres sorts.

Silence, je réfléchis : Un simple sort de mutisme, que Yuriko a rapidement découvert pour faire taire une classe trop bruyante. Il fonctionne plus ou moins longtemps selon la puissance utilisée de la part de Yuriko, mais jamais plus d’une demi-journée, et cela n’est arrivé qu’une fois. Face à une personne qui dispose de résistance à la magie, ce genre de sort n’est normalement pas efficace, mais celui de Yuriko est capable de percer la plupart des défenses magiques si elle prend son temps, à la grande surprise de ses adversaires.


Un détective va où il veut : une capacité un peu particulière de Yuriko, qui est un mélange d’entraînement, de technique, de prestidigitation et d’un peu de thaumaturgie, qui permet à Yuriko de rentrer dans une pièce fermée sans trop de difficulté, sachant crocheter les serrures physiques comme magiques, passer dans les coins les plus exigus. Si il y a un moyen de rentrer dans une pièce, Yuriko le trouvera.

Alchimie de thé : Ne s’étant jamais trop intéressé au développement de ses capacités thaumaturgique, Yuriko a malgré tout développé son propre domaine, en prenant comme base sa boisson de prédilection, le thé, et en essayant d’en mélanger différents ingrédients à l’intérieur, s’inspirant de livres de recettes de potion familiale. Elle dispose avec le temps d’une grande panoplie de recettes, bien que la préparation d’une grande majorité d’entre elles doit être faite à l’avance, et dont les effets sont souvent assez mineurs. Étant sa principale testeuse, elle n’a pas non plus spécialement développé de poison, mais dispose par contre d’une panoplie d’antidotes, « au cas où ».

Elle a aussi d’une étrange capacité à faire apparaître des tasses de thé de nulle part, et une fois questionnées sur le sujet, répondra « Un détective, tout comme une fille de noble lignée, se doit d’avoir une tasse de thé dans les mains. Il est donc parfaitement naturel que j’en aie une à ce moment précis. Une tasse ? »

Mata Hari : La servant principal de Yuriko, les deux se côtoyant depuis longtemps. N’ayant pas été invoqué directement par Yuriko, Mata Hari dispose d’une certaine reconnaissance envers cette dernière pour l’avoir pris comme Servant. Leurs relations diffèrent de celle des Master/Servant habituels, Mata Hari aidant Yuriko dans son travail, lui servant de secrétaire, aide ménagère, indic et espionne, et une relation sororale s’est petit à petit développée entre les deux. Yuriko peut parfois se montrer très protectrice envers sa Servant, au point de perdre son calme dans de rares occasions, bien qu’elle subit toujours une remontrance de la part de cette dernière par la suite. Elle fait partie des rares personnes dont Yuriko craint la colère, mais son charme tout particulier est encore plus effrayant aux yeux de cette dernière, qui a conscience de la beauté de son servant et en est facilement gênée.

Note : Mata Hari étant un des rares servants à ne pas disposer de skill passif, et ainsi de Precense consealment, elle ne peut pas cacher sa présence contrairement aux autres Assassins. Sa capacité espionnage compense, la faisant passer comme alliée aux yeux des antagonistes tant que sa couverture n’est pas dévoilée. Ainsi, elle est habituée à travailler en solo ou en duo avec sa Master, mais n’a que très rarement participé à des missions comprenant des groupes de plus grandes envergures. Cette particularité lui a fait acquérir le surnom de « Dancer » comme classe, à la place d’Assassin, ce qui semble lui convenir parfaitement.

Parcelsus : Yuriko n’a que peu travaillé avec les servants que Chaldea lui offre, mais a développé une certaine relation avec Paracelsus, avec qui elle discute alchimie, et dispose d'une relation plus proche du maitre/élève que du Master/Servant avec lui



Hektor : Bien que leurs personnalités semblent grandement différentes à première vue, Yushea admire le Hektor de la guerre de troie, et le respecte grandement, et Hektor apprécie la compagnie de la jeune fille. Tout comme Parcelsus, il répondra à l’appel de Yuriko si elle en a besoin, mais ne sont pas plus proches d’elle que ça.

Yuriko est née dans une famille plutôt aisée, de père anglais et de mère japonaise, et vécu une enfance qui pourrait être banale de première vue, si ce n’est sa grande affection pour les livres qui parsemaient sa maison, qu’elle commença à dévorer dès qu’elle eût appris à lire. Parmi eux, elle trouva les journaux de ses ancêtres, et découvrit le passé de la famille Yushea parmi eux. Des histoires d’enquêteur, de monstre, de magie et d’artéfact s’ouvrirent à elle. Elle les lut et relut, encore et encore, au point d’en connaître le contenu par cœur, et une idée germa dans son esprit.
Elle offrit ce jour-là une tasse de thé à son père dont ce dernier se souviendra toute sa vie. Il la remercia et but le breuvage, avant de soudainement s’effondrer sur le sol. Trois jours plus tard, il se releva, et fut surpris de découvrir que toutes ses douleurs musculaires avaient disparu. Yuriko, encore jeune, vint s’excuser auprès de lui, des larmes à l’oeil, mais son père, plutôt que de la gronder, lui révéla la vérité sur la famille Yushea.

« Notre famille, comme tu as l’air de l’avoir découvert, est une grande famille de Magi. Nous avions autrefois notre place dans certaines des plus grandes instances de la Thaumaturgie, et étions même de renom dans certains domaines, tels que la résolution d’énigme magique, la récupération de créature magique, et bien d’autres choses.
Malheureusement, notre famille est sur le déclin depuis que mon père, ton grand-père, a perdu ses capacités à pratiquer la thaumaturgie, ainsi que sa place d’enquêteur à la Clock Tower, un des endroits les plus importants pour les Magi, dans des circonstances énigmatiques. Tout ce qu’il a accepté de me dire, c’est qu’un des plus vieux ennemis de la famille avait finalement vaincu, et il me légua toute sa fortune avant de disparaître.
Je n’ai aucune capacité dans la Thaumaturgie, et ta mère non plus… mais il semblerait que tu as hérité des capacités de la famille. Je suis fier de toi, ma fille. »
Le père de Yuriko n’était pas une personne habituellement très bavarde, et se voir complimenté la combla, et elle décida de rendre son père encore plus fier d’elle. Elle commença à étudier la Thaumaturgie par elle même, à partir des livres de sort familiaux. Ses parents ne l’empêchèrent pas de mener ses propres études, et l’aidère même en lui permettant de prendre des cours particuliers. Alors que les filles de son âge allaient à l’école et se faisait des amies, Yuriko s’enfermait chez elle, plongé tantôt dans des livres de sort, tantôt dans les récits de ses ancêtres, s’imaginant elle aussi protagoniste de telle histoire. En même temps, elle se trouva une passion pour les livres policiers, et il n’était pas rare de croiser un Conan Doyle ou un Leblanc posé sur son bureau.
Elle apprit en même temps les bonnes manières, l’étiquette dans différentes situations, et étudia les matières classiques grâce aux professeurs privés que ses parents lui payé, la famille Yushea restante aisée malgré sa chute.
Lorsqu’elle jugea que le temps était venu, Yuriko fit face à ses parents, et leur déclara qu’elle allait faire regagner à la famille Yushea sa gloire d’antan. Ses derniers, connaissant le sérieux de leurs filles, ne prirent pas ça comme un caprice de filette, mais comme une déclaration sérieuse. Ils regardèrent leur fille, et lui demandèrent si elle ne préférait pas rester au moins deux ou trois ans de plus, car elle restait une jeune fille encore bien trop jeune pour être mise face au danger de l’extérieur. Ce fut la première fois que Yuriko entendit son père levait la voix, et, de peur, ce fut aussi la première fois qu’elle jeta son sort de mutisme, avant de fuir le domaine familial sans réelle préparation, n’emportant avec elle que les stricts nécessaires.

Habituellement, les fugues se terminent rapidement par un retour au domaine familial. Mais Yuriko était à la fois jeune, et terriblement fière. Une telle chose ne la convenait pas. Elle fit donc ce qui lui sembla le plus logique à ce moment-là, partir en direction de la Clock Tower dont lui avait parlé son père, et dont le nom était revenu à plusieurs reprises dans les journaux de ses ancêtres.
En arrivant à ses portes, les gardes furent surpris de voir une enfant dont l’âge était incertain, les saluer de manière parfaitement polie, mélangeant élégance, noblesse et respect, avant de passer la porte comme si de rien n’était. Se disant que c’était probablement la fille d’un des Magi qui travaillait aujourd’hui, ils ne la bloquèrent pas. Yuriko prit le chemin du bureau que ses ancêtres avaient utilisé jusqu’à il y a peu, dans la section enquête, et le retrouva à moitié vide, utilisé comme d’un entrepôt par les autres personnes de la section, mais ou elle y retrouva, émue, quelques marques, dont elles avaient lu l’emplacement dans les journaux. Mais sa présence ne pouvait rester éternellement inaperçu, et rapidement, des personnes travaillant dans la même section vinrent l’interroger de sa provenance, et ne crurent en rien la jeune fille. Mais cette dernière avait plus d’un tour dans son sac, et, rendant muettes les personnes la questionnant, se dirigea vers la table la plus proche, y ramassa quelque dossier qui l’intriguait, et après les avoir lu rapidement, se dirigea vers un des membres muets de la petite assemblée, le regarda dans les yeux et déclara « Le coupable, c’est toi. » Avant de révéler petit à petit chaque information et incohérence qu’elle voyait dans le rapport, sous les regards médusés de son auditoire. Après que les effets du sort se soient dissipés, la personne affichée coupable avoua tout, et c’est ainsi que Yuriko résolu sa première enquête.

Le chef de la section ne sachant pas trop quoi faire de cette jeune fille, lui demanda ce qu’elle voulait en échange de ce petit spectacle : « Je veux récupérer le bureau de mes ancêtres, de la noble famille Yushea, et pouvoir m’en servir à ma convenance. » Répondit Yuriko, d’un ton orgueilleux.
Surprenaient, elle obtenue ce qu’elle avait demandé. Était-ce par instinct paternel de la part du chef de section, par respect pour la jeune inspectrice, ou juste un coup de tête de sa part pour embêter les haut placé, encore maintenant, Yuriko n’en ai pas sûr. Mais elle sait qu’elle lui doit beaucoup, et n’hésite pas, encore maintenant, à lui rendre service sur enquêtes, malgré son statut d’indépendante.
Par la suite, Yuriko se réconcilia avec sa famille, et les deux parties s’excusèrent envers l’autre. Depuis, Yuriko écrit régulièrement à ses parents, et passe par le domaine familial quand elle le peut, en plus d’avoir acheté grâce à l’argent de ses enquêtes un petit appartement à Londres, que son arrière-arrière-grand-mère avait utilisé pendant des temps troublés, et s’en sert comme demeure et base, bien qu’elle repasse régulièrement dans son bureau à la Clock Tower. C’est là ou elle rencontra Olga Marie et Lev Leinur, et après avoir travaillé à plusieurs reprise pour la famille Animusphere, et fut convié à Chaldea suite à ses travaux loyaux et efficaces sur les enquêtes qu’on lui avait confiées.

La vie de Yuriko prit un tournant après avoir accepté une certaine affaire. Alors que cette dernière se reposait dans son bureau, profitant d’une accalmie dans son travail, sa porte d’entrée fut presque défoncée par ce qui, à première vue, avait tout l’air d’une furie. Après réexamination, il s’avérait que ce n’était autre que Olga Marie Animusphere, une cliente régulière de Yuriko et une des rares personnes qu’elle considérait comme une amie.
Après avoir été calmé et s’être fait offrir le thé, Olga Marie expliqua à Yuriko la situation dans laquelle elle était, lui révélant le but de l’Organisation Chaldea, le principe du système FATE et l’invocation des Servants, et surtout qu’un événement impossible avait eu lieu. Un des Servants avait réussi à quitter Chaldea par lui même. Les murs de Chaldea pouvaient bloquer les plus puissants héros, mais il avait quand même réussi à s’enfuir, sans que personne ne réagisse. Si l’Association des Mages le découvrait, Chaldea risquait de fermer ses portes. Mais pour l’instant, malgré les personnes déployées pour retrouver le fugitif, aucun résultat n’avait été obtenu. C’est pour cela, qu’en désespoir de cause, qu’elle s’était tourné vers Yuriko, qui par son statut d’indépendant, ne risquait pas de la trahir.
« Les Servants ont besoin de mana pour survivre. Même si, de par sa classe, le déserteur n’a pas besoin d’énormément de Mana, il ne peut pas survivre longtemps dans la nature. Pourtant, son statut est toujours actif en Chaldea. Voici les informations que nous avons sur le Servant. Retrouve-la. S’il te plaît. »
Tendant à Yuriko un maigre rapport, Olga Marie la fixa avec insistance. Quelques minutes plus tard, après avoir examiné les informations, Yuriko se leva.
« J’accepte. Mais je veux que tous les frais de transport passent par l’organisation Chaldea. Le paiement… j’imagine qu’on en discutera plus tard. Vous n’êtes pas du genre à laisser ce genre de chose impayé, après tout. »
« Tu as une idée ? »
« Bien sûr. Vous avez un taxi ? Il me faut aller à l’aéroport. »

Quelques jours plus tard, en France, aux environs de Vincennes, dans un petit cimetière, deux silhouettes se rejoignirent.
« Bonjour. J’imagine que c’est vous qui m’avez demandé ».
C’était une voix claire et enivrante. Une voix fière, mais calme, qui comprenez parfaitement la situation.
« En effet. Enchantée, Madame. Yuriko Yushea, détective privée, spécialisée dans les affaires liées à la Thaumaturgie, et actuellement employée par l’Organisation Chaldea. »
« Mata Hari. Danseuse, Espionne, et Servant de la classe Assassin. Et actuellement fugitive de l’Organisation Chaldea, mais j’imagine que vous le savez déjà. »
Une petite ironie se faisant entendre dans sa voix. Ainsi qu’une certaine tristesse. Yuriko comprenait mieux maintenant comment une telle personne avait été capable de rester invisible si longtemps. Si elle le lui demandait de la laisser partir, elle doutait être capable de refuser. Non, au contraire, elle n’avait qu’une envie, c’était d’aider cette personne, sans se préoccuper du travail, des obligations, des…
« Que diriez-vous de continuer cette conversation dans un café ? Bien qu’un cimetière soit d’un certain romantisme, discutait devant sa propre tombe est… »
« ... Oh, oui, bien sûr. Vous êtes terrifiante, vous savez ? »
Ce n’était pas forcément la chose la plus diplomate à dire à l’instant. Mais c’était ce que Yuriko pensait au plus profond d’elle. Mais plutôt que de vexer la femme, cela la fit doucement rigoler, d’un rire cristallin et joyeux, qui donna la chair de poule à Yuriko.
Sur le chemin vers le café, les deux femmes firent plus ample connaissance, échangeant quelque banalité sur le temps, et l’état du pays. Mata Hari était une femme cultivée, qui s’amusait à raconter les histoires de chaque ruelle, chaque bâtisse qu’elle avait côtoyée à son époque.
Une fois installé à une table et avoir passé la commande, Mata Hari prit la parole.
« Vous ne m’avez pas regardé dans les yeux une seule fois. Vous savez qui je suis. Vous savez donc que je n’en ai plus pour très longtemps, n’est-ce pas ? »
« Si je vous regarde dans les yeux, j’ai bien peur de ne plus être capable de penser normalement. Et en effet, je me demande même comment vous avez tenu aussi longtemps… Bien que j’ai mes propres hypothèses là-dessus. »
« Pas besoin d’hypothèses. Le lien avec Chaldea, bien que minime, existe encore, ce qui me permet de garder forme. Pour le mana… il me suffit de manger, me reposer dans des zones à forte intensité magique, et parfois “manger” un homme ou deux. »
La remarque fit rougir Yuriko jusqu’aux oreilles, faisant pouffer Mata Hari.
« Mais rassurez-vous, je n’ai blessé personne. Au contraire. À votre tour maintenant. Comment m’avez-vous trouvé ? »
« Simple. Pour retrouver une personne, il faut déjà savoir pourquoi elle s’est enfuie. Il est difficile d’imaginer tout ce qui peut passer par la tête d’un Servant, mais… en considérant que je meurs, puis me vois “réincarner” des dizaines d’années plus tard, je pense que j’aurais envie de revoir les paysages de ma jeunesse. Et quand c’est une personne comme vous, qui a vécu ici, a dansé ici, et est morte ici… ce n’est que pur logique. »
« Je vois… Mais c’est même trop logique, ne pensez-vous pas ? D’autres personnes ont dû avoir la même pensée que vous. »
« En effet. Et vous les avez tous charmés, puis envoyés vers de fausses pistes dans lesquelles ils tournent toujours, n’est-ce pas. Après tout, vous n’êtes pas venu ici uniquement par nostalgie. Vous cherchiez quelque chose. De suffisamment important pour qu’elle passe prioritaire, même sur l’Organisation Chaldea. »
« Hmm… Vous omettez le fait que je ne suis pas non plus là plus grande combattante que la Terre est connue. Continuez. »
« Certes, et c’est d’ailleurs là ou j’allais en venir. Je trouvais la réaction de Mademoiselle Animusphere étrange. Bien qu’elle avait l’air paniquée, c’était plus dans le cas ou un autre parti vous trouvait. Elle n’avait pas peur des dégâts que vous pouviez infliger. Après tout, elle ne m’a pas demandé de vous éliminer ni de vous ramener. Juste de vous retrouver. Elle sait que vous alliez disparaître sous peu, mais voulez juste être sûre que vous ne laisseriez pas de trace. Et je pense que non, mais il fallait m’en assurer en vous le demandant directement. La question était maintenant, comment vous faire sortir de votre cachette. Honnêtement, ce n’était pas difficile. Un bouquet sur une tombe, accompagné d’une date. Vous êtes curieuse, bien sûr que vous viendrez. Car vous avez parfaitement confiance en votre capacité à vous échapper, quelle que soit la situation. »
« Alors, vous êtes vraiment détective ?! Quand je vous ai vu, je me disais que vous n’étiez qu’une jeune fille qui me faisait une farce. Ou un leurre. Mais il semblerait que c’était la vérité. »
« Je ne vous ai pas menti une seule fois depuis le début de notre conversation. Et je pense que vous avez fait de même. Quant à ce que vous cherchiez… J’imagine que c’est ça, n’est-ce pas ? »
Yuriko ouvrit son sac, et en sortit un petit coffret, dans lequel se trouvaient différents joyaux, collier, et bien d’autre trésor qui brillait à la lumière du soleil.
« ... Où ? »
« Une longue histoire. Disons que ce n’est pas la première fois que je travaille avec une Zelle. »
« ... Que voulez-vous en échange ? Argent ? Plaisir ? Information ? »
« Je vous veux en tant que Servant. »
Encore maintenant, Yuriko n’est pas certaine de la raison pour laquelle elle a déclaré ça avec une telle assurance. Sur l’instant, cela lui semblait être la chose la plus évidente à faire. Face à elle ne se trouvait pas un héros, un personnage historique ou littéraire, ou quoi que ce soit. Simplement une femme qui voulait revoir une dernière fois ce qui la rattache son passé avant de disparaître.
« J’accepte, Master. »

C’est ainsi que Yuriko obtenu à la fois son Servant, mais aussi sa collègue et amie, qui l’aide pour ses enquêtes et s’occupe des demeures de Yuriko depuis.
Quelque temps plus tard, Yuriko fut convié au projet Chaldea, et, après en avoir appris le concept, accepta. Cela fait déjà quelque temps qu’elle est à Chaldea, et bien qu’ayant toujours du mal à saisir parfaitement les us et coutumes des personnes qu’elle côtoie, que son attitude hautaine et de fille gâtée ressort parfois, et que ses capacités ne sont pas les plus utiles en combats, elle s’y sent bien, et est prête à faire de son mieux dans cette nouvelle tâche, pour l’humanité, et pour redorer le blason de sa famille.

Mais parfois, en rêve, une ombre d’un lointain passé surgit d’à travers les générations, pour surveiller la progression de ce qui pourrait, peut être, être le retour de ses éternels rivaux.